mercredi 11 mai 2011

Sur La Corniche Ouest : Racoleuses Même Après La Ménopause

Nd. F. D. 47 ans et B. S. 53 ans s'adonnent à la prostitution dans les abords de la corniche ouest considérée comme un lieu fréquenté par les travailleuses du sexe. Hier, ces deux dames ont été déclarées coupables de racolage sur la voie publique sans carnet de santé, et condamnées en même temps que la jeune Nd. F. de 29 ans à 15 jours de prison ferme.

Les vieilles casseroles font de bonnes sauces. En effet, malgré le nombre d'années qu'elles ont -47 et 53 ans- Nd. F. D. et B. S. s'accrochent au plus vieux métier du monde. Dans la nuit du 6 mai dernier, les éléments de la police du Point E, lors d'une de leur patrouille dans les abords de la corniche ouest, ont arrêté un groupe de 6 femmes pour racolage dans la voie publique sans inscription sur le fichier sanitaire. Parmi elles, deux vieilles Nd. F. D. 47 ans et B. S. 53 ans.

Elles ont d'ailleurs été hier les vedettes lors de leur procès en flagrants délits. À la barre, sur demande du tribunal, trois prostituées, A. D., B. D, et V. O. ont montré leurs carnets contrairement aux deux mamies et Nd. F. 29 ans.

Pour se tirer d'affaire, les deux vieilles se sont confondues dans de plates excuses après avoir reconnu les faits. Pour B. S., elle a un carnet mais la semaine de son arrestation elle l'a laissé à l'hôpital lors d'un rendez-vous pour vérifier sa tension.

Quant à Nd. F. D. condamnée à maintes reprises pour des faits similaires, d'après le parquet, elle déclare avoir un carnet mais non renouvelé depuis trois mois, car elle était en voyage. Nd. F., la fille de 29 ans, a pour sa part avoué ne pas détenir de carnet.

Le parquet a, dans son réquisitoire demandé l'application de la loi. Le tribunal après en avoir délibéré, a condamné les deux mamies et 1a jeune Nd. F. à 15 jours d'emprisonnement ferme.

Kadhafi porté disparu

Le dirigeant libyen n'est plus apparu en public depuis le 30 avril et l'Otan reconnaît avoir perdu sa trace.
Le doute s'est installé jusqu'au plus haut sommet de l'Otan. "Nous ne savons pas ce que Kadhafi fait maintenant." La petite phrase émane du général Claudio Gabellini, qui s'exprimait mardi soir depuis le QG de l'Alliance atlantique à Naples, dans le sud de l'Italie. Un aveu lourd de sens, quelques heures après d'intenses bombardements des forces alliées sur des bunkers appartenant au colonel en plein Tripoli. "L'Otan ne vise pas des individus", a cru bon de rappeler le général Gabellini, précisant que les cibles de l'Otan étaient uniquement "militaires", à savoir des "bunkers de commandement et de contrôle".
Reste que la nuance est mince. "On ne frappe pas les objectifs militaires en fonction de qui s'y trouve ou de qui ne s'y trouve pas", a prévenu, mercredi matin, le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa, dans une interview au quotidien Il Messaggero. Le responsable politique s'est montré très explicite : "Si, par exemple, il s'agit d'un lieu d'où partent les ordres pour frapper les civils, un raid est alors licite. Et si Kadhafi se réfugie dans une base militaire, cette base militaire ne devient pas pour cette raison intouchable. C'est même le contraire." C'est dit !
Fuite dans le désert
Résultat, la rumeur court de plus belle. Le raïs n'est plus apparu en public depuis le 30 avril, peu après un raid aérien visant un bâtiment de son complexe, Bab al-Aziziyah, où son fils cadet, âgé de 29 ans, et trois de ses petits-enfants ont péri. Les rebelles se sont engouffrés dans la brèche pour affirmer que le colonel avait fui dans le désert Ash Shuryaf, à 400 kilomètres au sud de la capitale libyenne. Aucun élément n'est venu étayer leurs propos.
Quoi qu'il en soit, Muammar Kadhafi semble avoir perdu le contrôle sur la majeure partie de la Libye. L'ONU a d'ailleurs lancé un cri d'alarme mardi au sujet de la situation humanitaire avec l'"effondrement des infrastructures" et les "pénuries généralisées" de toutes sortes. Le procureur de la Cour pénale internationale estime de son côté que les violences depuis le début de la révolte, le 15 février, ont fait des "milliers de morts" et poussé près de 750 000 personnes à fuir. Kadhafi est peut-être l'une d'entre elles.


Ucad : échauffourrées Entre étudiants Et Policiers, La Circulation Perturbée

Des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) réclamant leurs bourses se sont affrontés avec les forces de l’ordre mercredi après midi, perturbant la circulation entre l’hôpital Fann et le canal 4, a constaté l’APS.
Le mouvement d’humeur des étudiants serait lié au paiement de leurs allocations d’études, expliquent plusieurs sources.
Sur place, massés en groupe le long des couloirs du Pavillon A et derrière la Brigade spéciale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) ou devant les pavillons des mariés (PM), quelques étudiants ont lancé des pierres aux policiers qui ont répondu par des jets de gaz lacrymogène.
Cette situation a contraint les véhicules circulant sur l’avenue Cheikh Anta Diop à contourner l’UCAD. Et poussé des piétons à presser le pas pour quitter les lieux, sous le regard de quelques curieux observant les affrontements entre étudiants et policiers.
Récemment, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, avait fait part de la décision du gouvernement sénégalais de mettre en place le système de bancarisation des bourses des étudiants "avant la fin" du mois d’avril’’.
"Je peux dire, sans risque de me tromper, qu’avant la fin du mois d’avril, nous mettrons en place le système de bancarisation des bourses des étudiants", avait-il dit à la fin d’une rencontre portant sur la bancarisation des bourses des étudiants sénégalais.
Selon lui, ce processus de bancarisation destiné à faciliter le paiement des bourses des étudiants, concerne quelque 56.440 étudiants dont les dossiers ont pour la plupart été transmis à Ecobank-Sénégal.


mardi 10 mai 2011

Ben Laden à La Mer : Inacceptable Pour Ses Fils

Les fils de Ben Laden ont estimé que le fait d'avoir jeté le corps de leur père à la mer est inacceptable. Les fils d'Oussama Ben Laden ont menacé de poursuivre en justice le président américain Barack Obama «responsable» du sort de leur père, éliminé le 2 mai, et ont jugé «inacceptable» et «humiliant» de jeter son corps à la mer, dans un message publié mardi par SITE.
«Nous tenons le président Obama en personne, légalement responsable pour élucider le sort de notre père, Oussama Ben Laden», lit-on dans ce message signé Omar Ben Oussama Ben Laden au nom de ses nombreux frères et cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
Tué le 2 mai
Ennemi public numéro un aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001, Oussama Ben Laden a été tué le 2 mai par une opération de commandos américains contre la résidence où il se cachait à Abbottabad, au Pakistan, avait annoncé le président américain. Sa dépouille a été jetée à la mer, selon Washington.
«Il est humainement et religieusement inacceptable de disposer d'une personne de ce niveau et de cette importance pour les siens, en jetant son corps à la mer d'une manière humiliante pour sa famille et ses adeptes et qui porte préjudice aux sentiments de centaines de millions de musulmans», ajoute Omar Ben Laden.
«En tant que fils d'Oussama Ben Laden, nous nous réservons le droit de poursuivre (les responsables de) ce crime devant la justice américaine et internationale pour s'enquérir du sort de notre père disparu», poursuit-il.
Non-conforme à l'islam
Tout en dénonçant l'opération de commandos américains menée avec l'intention de «tuer et non pas d'arrêter» Oussama Ben Laden au Pakistan, il souligne que «ni le président américain, ni son gouvernement n'ont présenté de preuves» sur la mort de son père.
De hautes autorités musulmanes avaient jugé non conforme à l'islam la décision américaine de faire disparaître en mer la dépouille d'Oussama Ben Laden, face à Washington qui assure que le rite a été respecté et qu'une tombe risquait de devenir un lieu de pèlerinage.
La dépouille a été lavée puis placée dans un linceul blanc lui même déposé dans un sac lesté. Un officier a lu un texte religieux qu'un interprète a traduit en arabe, avait fait savoir la Défense américaine.
Omar Ben Laden, 31 ans, mariée à une Anglaise, avait affirmé en juillet 2010 qu'une vingtaine de membres de sa famille vivaient en résidence surveillée en Iran depuis 2001.«»

Ouest-foire : Salam Diallo Mitraille Son Agresseur

Deux agresseurs qui se sont introduits ce lundi au domicile du chanteur Salam Diallo, à Ouest-Foire, l’ont appris à leurs dépens. Ils sont tous les deux derrière les barreaux, l’un ayant la jambe sous plâtre. En effet, alors que le chanteur dormait dans sa chambre, deux personnes se sont présentées chez lui. Lorsqu’elles ont frappé à la porte, Serigne Saliou Diallo, le fils de Salam Diallo, a ouvert. Il est poussé à l’intérieur par les malfaiteurs qui ont commencé à fouiller dans la maison pour trouver des objets à emporter. Pris de peur, l’enfant s’est mis à crier, alertant ainsi son père. Salam se lève en sursaut et s’empare de son pistolet. 
Dès qu’il a commencé à descendre les escaliers, l’un des agresseurs s’est attaqué à lui, un poignard à la main. Sans hésiter, Salam tire et l’atteint à la jambe. L’acolyte du malfaiteur ayant pris peur s’est enfui. Mais il a été rattrapé par les riverains, alertés par le coup de feu. Les deux cambrioleurs ont par la suite été récupérés par les éléments de la brigade de gendarmerie de la Foire. Ils sont placés en garde à vue.

Un Bébé Chinois Naît Avec Deux Têtes

Il s'agirait de jumelles fusionnées, un phénomène extrêmement rare. Les médecins ne comptent pas l'opérer.
Faut-il parler d'un seul enfant ou de deux ? Cette délicate question se pose concernant la fillette bicéphale née jeudi dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), dont la naissance a été annoncée par la presse officielle chinoise.
Les photos diffusées par les journaux montrent un corps de nourrisson doté de deux bras et de deux jambes, avec une cage thoracique légèrement plus importante que la normale, surmontée de deux têtes bien distinctes et assez chevelues. L'enfant pèse 4 kg, mesure 51 cm et possède deux colonnes vertébrales, deux œsophages mais n'a qu'un exemplaire d'autres organes.

Les médecins chinois sur place excluent toute hypothèse d'une éventuelle séparation, comme cela peut se faire parfois avec les enfants siamois. Les siamois sont des jumeaux soudés l'un à l'autre par une partie du corps, le plus souvent le thorax, tandis que l'enfant bicéphale pourrait résulter de « jumeaux fusionnés ».

La naissance d'enfants siamois est un phénomène rare, avec une grossesse sur 100.000 concernée. Il s'agit d'une malformation au cours d'une grossesse gémellaire monozygote : la séparation de l'œuf qui se scinde pour former deux vrais jumeaux est incomplète. Ces anomalies sont rares dans les pays développés où elles sont détectées grâce aux échographies systématiques et où une interruption de grossesse est généralement proposée. La majorité des siamois ne survivent pas.

lundi 9 mai 2011

Abdoulaye Wade : « J’ai Toujours Rêvé De Faire Un Tour Du Monde Dans Un Engin Spatial »

« Le paysage du ciel me fascine, j’ai toujours rêvé de faire un tour du monde dans un engin spatial ». Ces confidences du président Wade figurent dans sa biographie « Une vie pour l’Afrique », un livre d’entretiens avec (feu) Jean-Marc Kalflèche et Gilles Delafon, publié en 2008. Un riche autoportrait dans lequel le président sénégalais se livre sans tabou.
« En vérité je suis né à Kébémer »
Son rêve de survoler les airs remonte à très longtemps, dans son enfance, lorsqu’il a reçu des cadeaux composés de livres se rapportant à la navigation aérienne. Parmi lesquels, « Guynemer », un ouvrage illustré d’Henry Bordeaux retraçant la vie du héros français de l’aviation. « Aujourd’hui encore, je lis tout ce que je trouve sur l’univers et son corollaire, l’atome », confie le président sénégalais, qui parle de « ces merveilleuses images du ciel que l’on peut voir du hublot d’un avion », des images de sérénité, de tranquillité ou de tourmente et de « tragédie ». Mais rien à voir avec ceux qui voient une tragédie dans son acte de naissance qui le fait naître à Saint-Louis, et non à Kébémer. L’éclairage est apporté dans le chapitre premier intitulé « L’enfant de Kébémer », où le président lève un coin du voile en révélant qu’un des amis de son père résidant dans la capitale d’alors, a déclaré sa naissance à l’état civil de la Ville de Saint-Louis. « Officiellement, comme je l’ai laissé entendre, il est écrit dans tous les documents administratifs que je suis né à Saint-Louis alors qu’en vérité je suis né à Kébémer », a-t-il reconnu à la page 23 du livre.
Et le président d’aborder les relations qu’il a entretenues avec son père, Momar Massamba Wade, « un homme très considéré et respecté de tous ». « Ce n’était pas le genre à rester sans rien faire » précise-t-il. Bien au contraire, c’était quelqu’un de « très intelligent », et bien que n’ayant jamais été à l’école, « il avait appris tout seul à lire et à écrire. A compter aussi ». Ce qui, selon le président, lui a permis de devenir gérant de succursales des grandes maisons de commerces et de tenir sa comptabilité…  « Il était connu pour avoir été l’un des premiers Sénégalais à posséder une automobile. La mécanique n’avait pas de secret pour lui », révèle le Président, fier de sa lignée, une « dynastie » qui a régné sur le Waalo-Gandiol au XIIIème siècle. Justement la royauté : un de ses aïeuls, un certain Mbagne Wade, fut le deuxième brak à régner sur le royaume, et (selon le récit de Vincent Monteil), « avait la particularité d’être extrêmement riche, et possédait beaucoup d’or. » Après onze ans d’exercice du pouvoir, peut-on en dire autant pour le président ?
« Ce sont les blancs qui nous ont amenés à associer sein et érotisme »
Abdoulaye Wade n’a pas manqué de dénoncer l’article 80 du code pénal impérial que les Etats africains ont tous conservé après les indépendances, « pour en faire un délit fourre-tout », a-t-il regretté. On se demande bien ce que lui aussi en a fait, bien des années après son accession à la Magistrature suprême.
Si Wade a été  plus ou moins critique à l’égard du système colonial, il ne rechigne pas à en garder les avantages, comme lorsqu’il entame des démarches en vue de l’obtention de la pension militaire au profit de son père, lui aussi « déclaré né à Saint-Louis, donc de nationalité française. » Il a porté les armes, explique le Président, mais n’avait pas été reconnu par la métropole à son retour du front. Devenu avocat, le fils a tenu une promesse : faire rentrer le père « dans ses droits » en tant qu’ancien combattant de la guerre 14-18, pour avoir participé aux batailles de Verdun, de la Champagne et de la Somme d’où il est revenu « blessé et hospitalisé à l’hôpital Ste-Hélène de Lyon », avant d’être finalement démobilisé en 1919.
« Candidat libre au baccalauréat, je fus recalé pour un demi-point,… je n’ai pas été repêché »
A l’école comme sur presque l’ensemble de son parcours, le futur président et ancien élève de William Ponty dit avoir été « brillant », parmi les meilleurs, à une exception près, le baccalauréat, un passage sur lequel il reste peu loquace.
Son échec au baccalauréat, l’enfant de Kébémer l’impute à son service militaire dans l’armée coloniale, en tant que « natif » d’une des quatre communes, Saint-Louis. C’est précisément dans le 7ème régiment des tirailleurs sénégalais qu’il effectua son service. Candidat libre au baccalauréat, il fut recalé « d’un demi-point, 39,5 au lieu des 40 exigés », a avoué le président le plus diplômé du Caire au Cap. Un aveu qui sonne comme un désir de vengeance, un repli aux relents panafricanistes voire identitaires. Pour dénoncer la politique d’assimilation instauré par l’ancienne métropole ?
Abordant la question de la femme, précisément la scolarisation des filles, - retardée du fait de certaines appréhensions morales -, le président, dans une digression, explique qu’en Afrique, « une femme peut découvrir tout ce qui est au dessus du nombril, ses seins par exemple, sans que personne n’y voie du mal. » Il cite l’exemple d’une maman qui sort son sein pour allaiter. Mais, précise-t-il, « ce sont les blancs qui nous ont amenés à associer sein et érotisme. » Quelle association établir alors entre l’assimilation culturelle et l’enseignement scolaire instauré par le système Jules Ferry ?
« Nos ancêtres, les Gaulois ? »
A propos du fameux « nos ancêtres les Gaulois », le président n’y est pas allé avec le dos de la cuiller pour dénoncer  « l’exploitation abusive » qui en a été faite. Il dit avoir appris comme beaucoup d’autres, mais qu’il avait compris aussi, que « ces barbus et velus » n’étaient pas ses ancêtres. « Personne d’ailleurs n’y a cru un seul instant, surtout qu’on nous enseignait en même temps que nos ancêtres étaient les Négrilles.» S’il a été peu tendre avec l’école occidentale, Abdoulaye Wade n’a pas épargné l’école sénégalaise dont il a dénoncé « la dévalorisation » par la scolarisation à mi-temps, qu’il considère comme un drame. Wade ne s’est pas fait prier pour démanteler cette école à double flux instituée par la Banque mondiale, et qui a perturbé le système scolaire dans les années 80. « En étudiant la moitié du temps, dit-il, on étudie la moitié des programmes. » Reste à se demander ce qui justifie encore aujourd’hui le maintien de cette école à double-flux dans certaines localités du Sénégal, alors que l’Etat se targue d’avoir consacré 40% du budget à l’éducation.

Fff - Laurent Blanc A Regretté Certains Propos

Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc a "regretté" certains propos tenus lors de la fameuse réunion du 8 novembre 2010 sur les quotas, lors de son audition dans le plus grand secret aujourd'hui en région parisienne, a-t-on appris de source proche du dossier.
Lors de son audition dans le cadre des enquêtes de la Fédération française de football et du ministère des Sports, le technicien national n'a pas nié "la réalité de la conversation" du 8 novembre et a "regretté" certains propos tenus, soulignant que cette discussion ne "le concernait pas directement". Par ailleurs, les enquêtes ont surtout pointé la responsabilité de celui à "l'origine des conversations" (François Blaquart, Directeur technique national, ndlr) et un "manque de circulation de l'information à la FFF", a encore expliqué cette source.
Laurent Blanc, parti en avion privé puis revenu à Bordeaux dans la journée de lundi, a été entendu dans la région parisienne dans le plus grand secret dans l'affaire des quotas qui secoue le football français, afin de boucler les enquêtes. Les premières conclusions de l'enquête du ministère des Sports seront commentées demain par la ministre Chantal Jouanno, alors que le Conseil fédéral se penchera jeudi sur les conclusions de l'enquête interne de la FFF.

Les Pileuses Confrontées Aux Agressions Sexuelles

En regard des difficultés que vivent les domestiques dans les maisons, les pileuses crient au secours. Depuis fort longtemps, elles se sont installées à Médina, rue 11x20. Un coin où ruisselle souvent une eau noirâtre. A côté des menuisiers concentrés sur leurs établis, des sacs de mil, du maïs en poudre, de la farine, s’entassent à l’entrée.
« Sockoucay » - le lieu où l’on pile le mil, c’est la désignation pour ce coin où l’on trouve les femmes pileuses. Un endroit très étroit, sombre, encombré par des calebasses et des planches.  Les cases sont établies par concession à l’aide de tôles de zinc. On a comme l’impression d’être dans un petit village. Les matelas et nattes sont étalés sur des planches dans ce qui leur sert de dortoirs. Sacs remplis de pains, de sucre, valises, débarras, couvertures se trouvent sur les lits. Les mouches virevoltent et se posent sur les bassines de couscous. Des récipients d’eau, des ustensiles de cuisine, des bouteilles sont éparpillés sur les allées. Des planches et des pagnes leur servent de rideaux. Il n’y a pas de toilettes à « Sockoucay ». Elles font leurs besoins chez les voisins.
Assises sur des banquettes, les unes tamisent le mil, les autres nettoient le maïs. D’autres transforment la poudre de mil en couscous et d’autres sont dans la préparation et attisent le feu sur lequel est posé une marmite d’eau pour étuver les grains céréales. Impossible de parler avec ces femmes qui, la quarantaine sonnée, ne veulent plus s’ouvrir à la presse.  « Nous sommes fatiguées de converser tous les jours alors que cela ne change pas la situation », disent-elles. « S’il te plait laisse nous travailler. Nous n’avons pas envie de discuter », ajoute une autre sur un ton dur. La patience paiera au bout d’un temps. Fatou Sarr, ressortissante de Ngaye, teint noir, taille élancée, se rapproche de nous. « J’ai l’impression que vous n’avez rien à faire. Vous avez vraiment de la patience ».  Dans une discussion sur la cherté de la vie, elle explique, « nous vivons des moments difficiles. Au début les clients venaient pour qu’on leur pile le mil, mais avec la conjoncture économique rien ne marche. Quand la récolte n’est pas bonne, nous sommes obligées d’acheter le mil dans les boutiques. Nous nous sommes lancées à la transformation de la poudre en couscous par manque de clients. Les temps sont durs. Nous quittons nos villages pour faire ce travail. Le peu que nous gagnons, nous permet tout juste de vivre », soutient-t-elle. Selon la dame, piler le mil, n’est pas une profession. « Mais nous ne pouvons rien faire d’autre. Quand je suis venue pour la première fois à Dakar, je voulais être domestique. Je suis entrée dans une maison, les propriétaires m’ont dit qu’ils ne font pas travailler les vieilles dames. J’ai tourné ainsi pendant deux semaines. Puis je me suis mise à faire le linge. C’était la même chose J’ai alors décidé finalement d’être pileuse et à l’aide de la machine je m’en sors. Mais pour le moulin, il faut faire le rang la veille. C’est un travail difficile ; tu te lèves tôt le matin et tu te couches après 23 heures. Nous dépensons beaucoup et nous gagnons peu. Tu achètes du bois à 2.000 Fcfa le kilo, l’eau à 50 Fcfa la bassine, au moulin ce que tu payes dépend de la quantité de farine. Les coupures d’électricité retardent notre travail », souligne Fatou Sarr.


Chacun se débrouille pour ses repas
Au même moment, Ndèye Ndiaye se prépare à partir sur Bambey. Elle attache ses bagages à l’aide d’un pagne. « Je rends visite à mes enfants. Tout le travail que nous abattons, c’est pour eux. Beaucoup d’entre nous sont veuves.  Le travail marche au ralenti.  De plus, nous ne faisons que du couscous, pendant que de plus en plus, les gens préfèrent l’acheter directement en sachet dans les boutiques.  Même si c’est nous qui le préparons. Pendant les cérémonies religieuses, nous gagnons plus. Allant plus loin, ces dames se plaignent du manque de solidarité. « Ici, chacun se débrouille pour ses repas » disent-elles.   « Nous ne sommes pas des prostituées. Nous avons même dépassé l’âge. Chaque jour, des chasseurs de femmes viennent nous agacer. Ils attendent la nuit quand tout est calme pour le faire », informe Ndèye.
Ce que confirme Fatou Ngom : « nos cases n’ont pas de portes. En pleine nuit, tu sens un corps étranger sur toi et quand tu cries, il s’enfuit. Nous ne sommes pas en sécurité. Que les hommes nous laissent tranquille », a-t-elle lancé.
« Certains hommes font la commande pendant la journée et attendent la nuit pour récupérer leur couscous. Quand tu leur livres le produit, ils commencent par te caresser les fesses. D’autres mettent leurs mains dans tes seins au moment où tu te baisses pour mettre le produit dans un sachet.
Autant d’agressions sexuelles, alors que nous sommes de vieilles dames ». Et Fatou Ngom d’ajouter : « chaque jour, nous lançons des messages à la presse mais rien », se désole-t-elle. En plus, ces pileuses sont confrontées à toutes sortes de difficultés durant l’hivernage. Elles sont comme des sans-abri. Les cases ne sont pas bien faites. Elles ne protègent pas contre les pluies diluviennes.  Selon Codou Ndong, ressortissante de Guinguinéo, « nous passons des nuits blanches quand il pleut. Toutes les cases sont inondées.
Les matelas sont mouillés. Nous marchons sous les eaux de pluie. La poudre de mil devient de la bouillie. Nous perdons presque tout notre matériel », lancent-elles en se plaignant de ne recevoir guère d’aide. « Et c’est dommage parce que tout le monde nous connait. Même ceux qui sont du gouvernement, puisque leurs femmes viennent maintes fois ici pour chercher du couscous. Qu’elles disent à leurs maris de nous aider. Nous sommes dans le besoin », supplie-t-elle. Certains programmes semblent n’être qu’une goutte d’eau dans la mer, souligne une étude d’Enda-rup préalable aux travaux de réhabilitation et de restructuration du quartier Khadimou rassoul (ex-Rail) où Angela Plantamura a soulevé la question de l’intégration dans le paysage urbain, de « fortes densités de populations : employées de maison, lingères, marchands ambulants, brocanteurs, artisans, pileuses, lavandières ».  Mais toujours, les pileuses de la Médina crient leur ras-le-bol et demandent aux bonnes volontés de leur venir en aide.

La Domestique Dieynaba Sagna Finalement Amputée Du Bras

La domestique, Dieynaba Sagna, qui avait été gravement blessée par un chien dans la maison où elle travaillait a, finalement, été amputée du bras, a annoncé la Rfm (privée).
Pour rappel, la demoiselle avait été mordue par un pitbull dans le quarter résidentiel de Sacré-Cœur 3 le jeudi 24 mars 2011 aux environs de 14 heures.
Elle avait été évacuée à l’hôpital général de Grand Yoff (HOGGY) où elle vient d’être délaissée de son bras.

Mbacké : Un Président De Dahira écroué Pour Viol

L’imam de la mosquée du quartier Gawane de Mbacké, maître coranique et président d’une dahira, a été interpellé hier dimanche et placé en garde à vue. Kab Sèye est accusé de viol d’une adolescente de 13 ans en classe de CE1 à l’école Sokhna Khary Penda. La fille, Nd. S., belle-sœur de l’accusé, est en état de grossesse de cinq mois. C’est à la découverte de cette grossesse par ses parents que l’adolescente a désigné le président de dahira comme étant le père de l’enfant qu’elle porte. Entendue par la police, elle a déclaré qu’elle ne se souvenait pas le nombre de fois qu’elle a entretenu des relations sexuels avec l’accusé.

Côte D`ivoire: Première Audition De Simone Gbagbo (procureur)

Le procureur de la République d`Abidjan a dit avoir entendu dimanche pour la première fois, dans le cadre d`une enquête préliminaire, Simone Gbagbo, l`épouse du président déchu Laurent Gbagbo, à Odienné, dans le nord-est de la Côte d`Ivoire, où elle est assignée à résidence. Comme pour Laurent Gbagbo, entendu samedi à Korhogo (nord), où il se trouve en résidence surveillée, Mme Gbagbo a été auditionnée sans la présence de ses avocats français, refoulés vendredi à l`aéroport d`Abidjan, faute de visas en règle. "Simone Gbagbo a été entendue aujourd`hui, sans la présence de ses avocats", a déclaré à l`AFP le procureur, Simplice Kouadio Koffi, joint par téléphone.
 Laurent et Simone Gbagbo ont été entendus dans le cadre d`une enquête préliminaire portant sur la crise née de la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, au cours de laquelle 3.000 personnes ont trouvé la mort, selon les autorités. Des accusations d`exactions, de concussion et d`appels à la haine pèsent notamment contre M. Gbagbo, qui avait refusé de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara et a été arrêté à l`issue de quinze jours de combats le 11 avril dans la résidence présidentielle à Abidjan. Le premier interrogatoire de l`ex-chef d`Etat aurait du se tenir vendredi, mais il avait été reporté, les avocats français de Laurent Gbagbo ayant été refoulés à leur arrivée à l`aéroport d`Abidjan. Leurs visas n`étaient pas en règle.
 Mes Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi ont dénoncé un "piège" et une "violation des droits de la défense" à leur retour à Paris vendredi soir, demandant un report de l`audition jusqu`à leur arrivée. Vendredi soir, le procureur de la République Simplice Kouadio Koffi avait toutefois indiqué à l`AFP que "la présence des avocats, si elle est souhaitable, n`est pas obligatoire". Le procureur devait se rendre lundi à Katiola (centre), où sont assignées en résidence plusieurs personnalités de l`ancien régime. Au total, quelques 200 personnes doivent aussi être entendues, d`ici la fin du mois de juin, selon le ministère de la Justice.

Ziarra Annuel à Tivaouane: Serigne Mansour Sy Appelle à La Lapidation Des Homosexuels

Le khalife général des tidianes, Serigne Mansour Sy, a profité de la Ziarra générale de Tivaouane, pour appeler les populations musulmanes à lapider les homosexuels. Selon le guide religieux, c’est la seule voie pour éviter qu’un malheur jamais connu jusqu’ici ne s’abatte sur le Sénégal. Dans un discours lu par Makhtar Kébé, neveu de feu Mame Abdoul Aziz Sy «Dabakh», le khalife des tidianes rappelle que « le prophète Mouhamed enseigne que l’homosexuel doit être poussé dans le vide du haut de l’immeuble le plus haut de la ville, du quartier, de la maison car à chaque fois qu’il y a un homme qui entretient des relations sexuelles avec un autre homme, ou une femme avec une autre femme, les effets que cela peut engendrer équivalent à un tremblement de terre ». 
Serigne Mansour Sy soutient que «les catastrophes telles que les maladies graves, les inondations et les nombreux accident ne sont que le résultat de la recrudescence de l’homosexualité ».Le khalife des tidiane a par ailleurs condamné les mariages scellés sans dot et la série d’immolations par le feu qui est aujourd’hui érigé en mode. Selon lui, « les couples unis, sans dot et sans consentement parental vivent dans le concubinage ».

dimanche 8 mai 2011

Cote d'ivoire:De nouvelles découvertes à couper le souffle ont été réalisées, ces derniers jours, à la présidence de la République et à la primature

Incroyable mais vrai ! Des ‘’tombes’’ ont été découvertes à l’arrière-cour de la présidence de la République et de la Primature au Plateau. C’est vendredi dernier que les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), présentes sur le périmètre présidentiel ont constaté la présence de plusieurs dalles recouvertes de terre. De sources concordantes, ce sont des objets de culte juif enfouis sous un bloc de béton de 1,70 m sur 2,30 m de hauteur. Dans les différents caveaux, les enquêteurs du ministère de la justice ont trouvé un chandelier doré à 7 branches (la menora, emblème de l’Etat d’Israël tout comme l’étoile de David, un symbole de l’identité juive) posé sur un oculaire. 
A côté, une écharpe blanche finement brodée et un drapeau d’Israël. Enfin, une bouteille contenant de l’huile d’onction, utilisée par les juifs. Depuis la chute du régime Fpi (Front populaire ivoirien), l’occasion s’est présentée pour affaiblir Gbagbo et ses partisans. Une vaste opération de recherche de fétiches et de démolition de monuments abritant des fétiches a commencé à travers les quartiers d’Abidjan. Ainsi, les statues d’éléphants en face de la Cathédrale au Plateau ont été détruites. Il y a aussi celle de l’aéroport.

Pape Diouf A Finalement épousé Fatou Diagne, La Rivale De Bébé Basse

Le mariage a eu ieu ce jeudi 5 mai à Nord Foire au domicile maternel de la mère de Fatou Diagne dans un cadre strictement familial. Le mariage a été prononcé dans la maison même en présence d'un cercle restreint.
Aussitôt, le mariage célébré religieusement, Pape Diouf, s'est envolé pour Paris, vendredi. Fatou Diagne dite Nancy sera en France ce dimanche pour rejoindre son chouchou.
Selon nos informations, c'est la maman de Pape Diouf qui a demandé à son fils de se marier à Fatou Diagne. "Car, elle lui a dit que Fatou Diagne faisait beaucoup de largesses pour son fils et la famille", indique la même source.
A l'annonce de son mariage avec Bébé Basse, Fatou Diagne avait dénoncé avoir financé plus de quarante millions en faveur de Pape Diouf.

Fortunée Habiba Keita, Miss Centrafique 2010:" «j’ai osé et j’ai réussi, même si Le mannequinat est à l’état embryonnaire en Centrafrique »

Elue Miss Centrafrique en 2010, lors de la deuxième édition de cette manifestation, Fortunée Habiba Keita, âgée de 19 ans, rêve de devenir mannequin malgré l’état encore embryonnaire de ce métier dans son pays. Revenant sur l’élection de Miss Centrafrique 2010, elle pense devoir son succès à sa témérité : «j’ai osé et j’ai réussi», déclare-t-elle non sans regretter de n’avoir bénéficié d’aucun soutien de la part des autorités de son pays. Elle a capitalisé ce succès pour préparer une brillante participation à l’Election « Miss Cinquantenaires des Indépendances africaines » qui aura lieu le 24 mai 2011 à Bamako, à la veille de l’anniversaire de la Journée mondiale de l’Afrique célébrant l’anniversaire de la signature, le 25 mai 1963, des accords instaurant l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA, ancêtre de l’UA).
 APA-Mlle Keita, vous avez été élue Miss Centrafique 2010. Comment avez-vous accueilli ce succès dans un pays qui découvre à peine ce genre de manifestation ? 
FHK-Ce couronnement, je l’ai accueilli avec une grande émotion, je dois avouer. L’engouement était très fort autour de moi. J’étais envahie de compliments venant de tout le pays. Dans la rue, je ne passais plus inaperçue. « C’est elle, la voilà », murmurait-on partout où je passais. Mais voyez-vous le succès a été hélas, éphémère. Presque passé aux oubliettes. 
APA-Pouvez-vous revenir sur les raisons qui vous ont poussée à vous présenter ? 
FHK-Je suis passionnée par le mannequinat. J’ai toujours rêvé devenir mannequin, même si en Centrafrique les choses sont encore à l’état embryonnaire. Pour me présenter à l’élection Miss, j’avais le soutien et l’accord de mes parents. Cela m’avait motivée. Certes, je n'étais pas la plus intelligente et la plus belle des filles de Centrafrique au soir de mon élection pourront dire certains. Mais je dis encore j'ai osé et j'ai réussi, c’est ce qui me rend encore plus fière car la plupart de mes compatriotes ont une idée négative de ce genre d'activités culturelles. 
APA-Après votre élection, on imagine que vous avez reçu beaucoup de cadeaux. Je pense notamment à ce qu’on dû faire pour vous les promoteurs du spectacle et les autorités de votre pays. Qu’en a-t-il été vraiment ? 
FHK- L'opérateur de téléphonie MOOV nous a offert, mes dauphines et moi, chacune un téléphone cellulaire avec un important montant de crédit. L'établissement scolaire et de formation professionnelle NEW TECH INSTITUT m'a remis un ordinateur portable qui ne m'a jamais servi car il était défectueux. 
APA- Et le billet d’avion offert par Air France?
 FHK- Ce billet d'avion offert par AIR FRANCE ne m'a pas non plus permis de voyager faute de sponsors et de chronogrammes d'activités à l'étranger. En février dernier, j’ai été obligée de le brader à 450 000 F CFA car il arrivait à expiration.
 APA- Les autorités centrafricaines ont-elles fait un geste ? 
FHK-Je n’ai reçu aucun soutien de la part de ces autorités, malgré les promesses de la première Dame et du Ministre de la Culture. J’ai tapé en vain à leurs portes. Je dois aussi signaler que le réseau du grossiste de produits pharmaceutiques SHALINA nous a soutenu toute l'année scolaire 2010 durant, par l'octroi de bourses d'études.
 APA-Avez-vous pu décrocher des contacts hors de Centrafrique ?
 FHK- Depuis mon élection, je n’ai été contactée par aucune structure ni au niveau ou sous régional, régional ni au plan international. Je comptais sur la Présidence de la République pour faire ma promotion. Mais les portes me sont fermées. Pourtant, j’aimerai voyager, rencontrer des gens, mais les moyens me font défaut.
 APA-Autrement dit, depuis votre élection vous n’avez réalisé aucune action sociale ou humanitaire comme c’est de tradition avec les Miss ? 
FHK- Aucune action sociale ou humanitaire n'a été réalisée. Notre projet de création, entre autres, de centre formation en informatique pour les jeunes non qualifiés est resté sur le papier faute de bailleur. Et pourtant, nous voulions par ce biais, aider à leur insertion dans la vie active. 
APA -Ces rendez-vous manqués avec les autorités de votre pays sont-ils de nature à vous dissuader de participer à la grande manifestation de Miss Cinquantenaires qui aura lieu au Mali ? 
FHK Pas du tout. Vous savez que j’aime bien affronter les défis, lorsqu’il s’agit de représenter mon pays, surtout lorsqu’il est question de symboliser l’intégration africaine. Alors si tout va bien, rendez-vous à Bamako. Avec le soutien et la complicité du Comité Miss Centrafrique, je me sens forte pour ce challenge. 
APA-Votre nom est Keita. Ce qui pousse beaucoup à vous prendre pour une Malienne. Racontez-nous cette histoire de votre famille. 
FHK-Mon papa, Keita Ahmat Keita, m'a raconté que mon arrière-grand père paternel était un ancien Tirailleur. Il est d'origine Malinké du Mandé, dans le département de Kita, région de Kayes au Mali. Mon arrière-grand père qui s’appelait Faraba Keita, était arrivé à Bangui au début du siècle dernier et s’était marié avec une Centrafricaine. Son fils, mon grand père, se nommait Moussa Keita. Il était conducteur de Travaux publics. Ma grand-mère paternelle est de père sénégalais et de mère centrafricaine.
 APA-Avez-vous jamais visité le Mali ? 
FHK- Non ! Je connais le Mali seulement sur la carte de l'Afrique. C'est vrai. J'ai soif du Mali et du Sénégal mais aussi de la Guinée. Je me suis toujours intéressée à tout ce qui touche à l'Afrique de l'Ouest, même si la Centrafrique reste mon premier et plus cher pays. 
APA- Si vous deviez inviter le touriste le plus sceptique à venir visiter votre pays, dites-nous en quelques mots ce qui constituerait vos arguments pour le convaincre de la destination Centrafrique, dont les immenses potentialités semblent encore méconnues.
 FHK –Je dirais à ce touriste et à tous ceux qui veulent visiter notre continent, que pour toucher le cœur de l’Afrique, la destination première c’est la Centrafrique. Le dialogue politique y est lancé et la réconciliation devenue réalité est annonciatrice d’un climat totalement apaisé.

Côte D'ivoire: Gbagbo Entendu Par La Justice Sans Ses Avocats Français

KORHOGO (Côte d'Ivoire) — Le président ivoirien déchu, Laurent Gbagbo, a été entendu samedi pour la première fois par la justice, en l'absence de ses avocats français, refoulés la veille à l'aéroport d'Abidjan, faute de visas en règle et qui dénoncent une "manipulation" des autorités.
Cette audition est survenue au lendemain de la prestation de serment d'Alassane Ouattara comme président de la République à Abidjan, au cours de laquelle il a promis "réconciliation et justice".
"Laurent Gbagbo a été auditionné en présence de son médecin personnel", a déclaré à l'AFP le procureur de la République d'Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, en sortant de la villa isolée de Korhogo, dans le nord de la Côte d'Ivoire, où M. Gbagbo est assigné à résidence.
M. Koffi est resté un peu plus d'une heure dans la résidence présidentielle de Korhogo, protégée par des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) et des casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), ont constaté des journalistes de l'AFP.
L'ancien chef d'Etat n'a pas pu être assisté par ses avocats français, Mes Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi, qui ont été refoulés vendredi à leur arrivée à l'aéroport d'Abidjan. Leurs visas n'étaient pas en règle et tous deux étaient encore en France samedi.
"C'est donc pour cela qu'ils ont voulu nous empêcher de venir. La manipulation est évidente", a réagi Marcel Ceccaldi, qui veut saisir la Commission des droits de l'homme des Nations unies.
"D'un côté, on annonce la création d'une Commission vérité et réconciliation et de l'autre on engage des poursuites contre le président. Cela va accentuer les lignes de cassure à l'intérieur du pays", a-t-il jugé.
Mes Vergès et Ceccaldi comptent se rendre lundi à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris pour demander un visa.
Pour les défenseurs de l'ancien président, la loi ivoirienne prévoit que l'audition ne peut avoir lieu si M. Gbagbo exige la présence de ses avocats.
Vendredi soir, le procureur de la République Simplice Kouadio Koffi avait toutefois indiqué à l'AFP que "la présence des avocats, si elle est souhaitable, n'est pas obligatoire".
Laurent Gbagbo était entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire portant sur la crise née de la contestation du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, au cours de laquelle 3.000 personnes ont trouvé la mort, selon les autorités.
Des accusations d'exactions, de concussion et d'appels à la haine pèsent contre M. Gbagbo, qui avait refusé de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara et a été arrêté à l'issue de quinze jours de combats le 11 avril dans la résidence présidentielle à Abidjan.
"Nous avons exclu ce qui relève de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI), comme les crimes contre l'humanité", avait précisé le ministre ivoirien de la Justice, Jeannot Kouadio Ahoussou.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a indiqué mardi que ses services préparaient une demande au tribunal pour ouvrir une enquête concernant des massacres commis en Côte d'Ivoire.
Le procureur de la République a précisé qu'il allait poursuivre ses auditions en entendant l'ex-Première dame.
"Je me rendrai demain à Odienné (nord-ouest) pour l'audition de Simone Gbagbo", l'épouse de l'ancien chef d'Etat, a-t-il dit.
Outre l'ancien président et son épouse, quelques 200 personnalités de l'ancien régime, assignées à résidence à travers le pays, doivent aussi être entendues, d'ici la fin du mois de juin, selon le ministère de la Justice.
Par ailleurs, trois experts internationaux indépendants mandatés par l'ONU sont arrivés mercredi en Côte d'Ivoire, afin d'enquêter sur les violations graves des droits de l'homme commises depuis la présidentielle.

Scandale à Ziguinchor: Un film pornographique d'une ziguinchoroise fait le tour de la commune via le portable et email

La rumeur enfle et une fois au courant de ce scandale sexuel qui secoue le quartier Yamatogne de Ziguinchor, chacun cherche par tous les moyens à voir le film érotique. Une jeune fille de ce quartier, à peine sortie de l’adolescence, a été l’actrice principale d’un film pornographique qui court les rues de Ziguinchor.
Elle habite le quartier Yamatogne de Ziguinchor. Mais le film pornographique qui défraie la chronique dans la capitale méridionale du pays, a été tourné au Cap-Skiring. Selon des sources dignes de foi, la jeune fille a accepté de percevoir la modique somme de 75 000 CFA pour tourner un film érotique, en compagnie d’un ressortissant de la sous-région. Tous les deux nus comme des vers de terre et sans aucune gêne, se sont « envolés » dans une partie de jambes en l’air. Personne ne sait comment les images de ce film obscène ont été obtenues puis fait l’objet d’une large diffusion dans la commune de Ziguinchor. Ce qui semble évident, c’est que le film a été tourné par un européen, informent nos sources. La séquence des huit (08) premières minutes, de ces images de la honte, est en train de faire le tour de la ville verte. En fonction des affinités, des Ziguinchorois se partagent les images. Pour y parvenir, les Technologies de l’information et de la Communication (TIC) constituent le support approprié. Si ce n’est via les mails, les images sont envoyées par portable interposé. Ce scandale sexuel, qui fait l’objet de débats dans certains coins et recoins de Ziguinchor est de l’avis de certains, la conséquence de la dégradation des mœurs dans la zone sud, consécutivement à la paupérisation galopante des populations.


Une femme tente de s'immoler au feu à Dieuppeul

Une femme a tenté hier de mettre fin à ses jours en s'immolant au feu dans le quartier de Dieuppeul vers les coups de 22 heures. Après qu'elle s'est être aspergée d'un liquide sur le corps, elle a craqué une allumette qui a déclenché le feu. Plus chanceuse que les autres qui ont trouvé la mort après s'être mis du feu, cette dame a été sauvée selon les témoins par un passant avant d'être évacuée à l'hôpital de Grand Yoff où ses jours ne sont plus en danger. En effet, un jeune qui passait au lei du sinistre a réussi à la plaquer au sol et à éteindre les flammes. Agée de d'une quarantaine d'année, cette dame qui s'appellerait Ndèye Fatou, jouirait de toutes ses facultés mentales. Pour en savoir plus sur les vraies motivations de cette tentative d'immolation au feu, les limiers de Dieuppeul auraient ouvert une enquête. Dans la série d'immolations qui a débuté il y a quelques mois, c'est la première fois qu'une femme a été signalée.

Cambérène : Attentat à La Pudeur, Pédophilie Sur Une Mineure De 13 Ans Et Séjour Irrégulier, Le Nigérian Risque 5 Ans Et 6 Mois Ferme.

Arrivé au Sénégal, il y a un peu plus de 5 mois, l’homme, pris par le démon de midi, a tenté de satisfaire sa libido sur une gamine de 13ans. Ayant interpellé la fillette de passage, le Nigérian tente de l’appâter avec un billet de 2000 francs, pour une partie d’ébats. Devant le refus de celle-ci, le prévenu joue son va-tout et l’entraîne dans un bâtiment en construction. La pucelle n’a dû son salut qu’à la puissance de ses cordes vocales. Ce qui attire l’attention de jeunes passants qui volent à son secours. Et le satyre n’a eu que le temps de se rhabiller pour être conduit au commissariat de police des Parcelles Assainies. Le procureur a requis 5 ans ferme pour le délit d’attentat à la pudeur et pédophilie, et 6 mois ferme pour séjour irrégulier. Le jugement est mis en délibéré pour le mardi 10.
Répondant au nom de Keréchi Nwech né en 1985 au Nigéria, venu au Sénégal, il y a un peu plus de cinq mois, il exerce le métier de coiffeur à Cambérène. C’est ainsi que début mars dernier, la fillette A. K. âgée de 13 ans, à la recherche d’un emploi de domestique, est interpellée par le prévenu qui lui demande son nom. La fillette s’éloigne de l’inconnu qui l’interpelle de nouveau et lui propose, de but en blanc, une partie d’ébats, en tendant un billet de 2000 francs. Mais le coiffeur n’entendait pas lâcher la « proie ». Vu le refus de la fillette, Keréchi emploie les grands moyens en l’entrainant violemment dans un bâtiment en construction. Et aussitôt il se met à poil, demandant à la victime d’en faire au tant. Mais celle-ci refuse farouchement et lui jette le billet de 2000 francs à la figure. Selon la fillette, ce fut une lutte farouche, pour échapper à son agresseur et elle a crié de toutes ses forces. Des jeunes passants sont venus à son secours. Finalement tout ce beau monde s’est retrouvé sur la voie publique attirant plusieurs personnes dont un voisin du bâtiment inachevé, une personne à la retraite. La victime précise qu’une fois que l’homme s’était déshabillé, elle a pris la fuite, avant d’être rattrapée par le prédateur sexuel : « il ne m’a pas pénétrée », explique la fillette à la barre. Le coiffeur, Keréchi Nwech, passé aux aveux à la police, a changé de discours à la barre. Soutenant que la fillette, à la recherche de travail, lui a demandé une pièce pour se rendre à Pikine. Mais qu’il n’avait qu’un billet de 2000 francs. Par ailleurs, il a affirmé que cette somme et son portable ont été pris par les jeunes attirés par les cris de la fillette. Et, il jure n’avoir jamais tenté de violer la jeune fille. Maïmouna Diouf, tante de la victime a été entendue à la barre. Elle précise que saisie de l’affaire, elle a conduit la fillette auprès d’un médecin, qui lui a assuré que celle-ci n’a pas été violée. Mamadou Seck, dont la maison est voisine de la bâtisse inachevée où a eu lieu la tentative de viol, a déclaré à la barre qu’il a été attiré par le bruit. Ce n’est qu’une fois sorti, qu’il a vu l’attroupement dans la rue. Et le prévenu entre les mains des jeunes garçons, alors il les a tous conduits au commissariat des Parcelles Assainies. Dans son réquisitoire, le procureur est revenu en détail sur les faits, soulignant avec force, que le 8 mars le prévenu a été conduit au commissariat des Parcelles Assainies pour délit d’attentat à la pudeur, pédophilie, et séjour irrégulier au Sénégal. Les dénégations du mis en cause ne peuvent prospérer, sa culpabilité ne fait l’ombre d’aucun doute, tous les éléments sont réunis, au bénéfice de ces observations, je requiers une peine de 5 ans ferme pour délit d’attentat à la pudeur, et 6 mois ferme pour séjour irrégulier. La tante de la victime n’a rien réclamé. Le jugement est mis en délibéré pour le 10 mai, prochain.

samedi 7 mai 2011

CREDIT REPAIR RESOURCES

HOW TO ACTIVATE A BANKER’S DESIRE TO FORCE MONEY INTO YOUR HAND

By applying for credit through a bank of other lender that subscribes to a credit reporting agency outside the area, there’s every reason to believe that some damaging information will not appear in your file. Remember, the only way bankers and lenders can survive is to extend credit to consumers. By taking steps to sidestep one credit report that has negative entries, and taking advantage of another that show you as a good credit risk, creditors will practically force hard cash into your hand.

Here’s how:

Obtain a credit report form one of the credit bureaus to determine if there are damaging entries that might cause your credit application to be denied.

Call several banks of other lenders and ask the receptionist, etc., which credit bureau they use in their application approval process. If the individual tells you they don’t know, ask them to find out.

Select a bank or lender that subscribes to a credit reporting agency other than the one typically used in the area.

Obtain a credit report from the credit reporting agency that your selected lender uses.

Repeat step number 4 until you find a report that is favorable to your and shows the least negative entries.

The only thing left for you to do is apply with that bank, lender, or other creditor that subscribes to the credit bureau that has a credit report the most favorable to you. BULLDOG TACTICS When you receive your credit report, write down every piece of information that is inaccurate or untrue. Even if an entry is partially true, you may still want to dispute it, especially if your credit report will be improved as a result. Read all of the instructions on the back of your credit report very carefully. Symbols may be used for much of the information entered and you will have to understand each one. It’s easy to become confused but a number you can call if you have a question will be provided.

Here are steps you can take to have damaging entries removed from your credit report:

Make a list of inaccurate or untrue entries that you find in your credit report.

Call the credit bureau and tell the appropriate person that you want to dispute an entry you have noted on your credit report.

Don’t allow any credit bureau employee to talk you out of proceeding with your appeal. To avoid a distracting confrontation, don’t even tell them you want to challenge. They won’t initiate any action on your behalf anyway until they receive your appeal request in writing.

To initiate the proper appeal procedure, ask the person you speak with to send you a “Dispute Form.”

Complete the “Dispute Form” and return it to the credit bureau by certified mail.

When the credit bureau receives your written dispute request they will then attempt to verify the dispute you have indicated with the bank, lender, or creditor responsible for having the damaging information listed.

You will be notified of their decision within 30-45 days

vendredi 6 mai 2011

Augmentation Des Viols Sur Les Mineures : Les Victimes Aux Bancs Des Accusés

Face à l’impunité des auteurs de viols sur mineures, les autorités et Organisations non Gouvernementales indexent les parents des victimes. La cause, ces derniers n’ont pas l’habitude d’intenter des actions en justice. Et se murant dans le silence, ils préfèrent tout simplement protéger les coupables, pour des raisons diverses.
La recrudescence des cas de viol et abus sexuels, sur les mineures, inquiète plus d’un. En effet, elle prend des proportions alarmantes au Sénégal : « Deux enfants sont violés par jour au Sénégal. Et 9 sur 10 cas sont commis par l’entourage familiale », révèlent les statistiques.
Ainsi, des organisations non gouvernementales (ONG) actives dans la protection de l’enfant, ont publié qu’environ 400 cas de viol sont recensés par an et la plupart de ces crimes se passent dans la banlieue ou autour des villes touristiques. Toutefois, elles précisent que ce chiffre est en deçà de la réalité.

 Car, les coupables ne sont pas souvent traduits devant les juridictions. A cela s’ajoute le mutisme des parents des victimes. Surtout, si l’auteur est dans l’entourage de la victime, (père, oncle, maître coranique…). Par conséquent, selon des sources dignes de fois, « le crime est enterré, suite à un arrangement à l’amiable ou quelquefois pécuniaire. Dans de pareille situation, les coupables ne sont souvent jamais sanctionnés. Ce qui pousse des spécialistes à dénoncer « le basculement des valeurs ».

Pour les sociologues, ce phénomène s’explique par les difficultés actuelles de la vie : les parents n’ont plus le temps de s’occuper de leurs enfants. Avant, l’enfant était protégé par toute la collectivité, mais maintenant avec « les familles nucléaires » et les problèmes économiques, l’enfant est livré à lui–même et « aux maniaques sexuels ». Cette jeune fille victime, sous le saut de l’anonymat, confirme les dires de ces acteurs des sciences sociales.
Agée aujourd’hui de plus de 20 ans, elle révèle avoir été violée en 1993 par le fils de sa tante, alors qu’elle n’avait que huit ans. Toujours est-il que, « ma mère n’a jamais su que j’ai été violée chez ma tante à qui elle m’avait confiée », a-t-elle dit en sanglots, ajoutant que « le pire est que celui qui m’a violé fréquente toujours notre maison et en toute liberté. Il n’a jamais été sanctionné ».
Pourtant, un dispositif législatif répressif et dissuasif, est déployé par le Code pénal qui criminalise un viol commis sur un mineur. « L’auteur du viol risque une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans. Cette peine est aggravée, lorsque la victime se trouve être un mineur de moins de 13 ans accomplis. Dans ce cas, le maximum de la peine (10 ans) sera prononcé. Les complices risquent les mêmes peines », selon le dernier conseil supérieur (celui du 13 Août 2011).
Mais, face aux silences des familles des victimes, source de protection des violeurs, cette loi n’est pas toujours appliquée. Là, l’enfant risque d’être un « monstre » du fait du traumatisme subi. Pour rappel, le gouvernement, outre la vulgarisation des textes incriminant ces crimes, mise sur des actions en synergie avec les organisations féminines pour mettre en place des mécanismes d’alerte et de veille, afin de dénoncer ces abus. Mais, aussi avec les acteurs de la société civile qui ont développé des stratégies de prise en charge des victimes afin de vaincre la loi du silence.

Le Président Ouattara Prête Serment Officiellement Ce Vendredi

En Côte d'Ivoire, le nouveau président prêtera serment ce vendredi 6 avril au palais présidentiel d'Abidjan. Alassane Ouattara a été officiellement proclamé jeudi président de la République de Côte d’Ivoire par le Conseil constitutionnel et par son président Paul Yao N'dré, après cinq mois de crise née de la contestation de la présidentielle du 28 novembre par le chef d'Etat sortant Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril.

Ce vendredi 6 mai lorsque la décision sera officielle, Paul Ya Ndré entrera dans l'histoire ivoirienne, au chapitre des singularités. En cinq mois le président du Conseil constitutionnel aura proclamé deux vainqueurs pour la présidentielle du 28 novembre dernier. Le 3 décembre 2010, il avait en effet ouvert la plus grave crise politique qu'ait connue la Côte d'Ivoire en renversant au profit de Laurent Gbagbo, les résultats de la Commission électorale qui avait donné Alassane Ouattara vainqueur avec 54% des voix.
Paul Yao Ndré, proche de Laurent Gbagbo annulant des centaines de milliers de voix dans le nord du pays avait déclaré Laurent Gbagbo vainqueur avec 51% des voix. Une décision lourde de conséquences puisque durant toute la crise, c'est sur elle que Laurent Gbagbo s'était appuyé pour justifier son refus de céder le pouvoir.

Aujourd'hui, le même Paul Yao Ndré s'appuie sur les conclusions de l'Union africaine qui avait reconnu la victoire d'Alassane Ouattara et demandé à Laurent Gbagbo de se retirer. Selon le président du Conseil constitutionnel, les normes internationales ont une autorité supérieure aux décisions juridictionnelles ivoiriennes. Une pirouette juridique qui satisfait le nouveau pouvoir. Alassane Ouattara prêtera serment ce vendredi après midi et sera investi le 21 mai prochain à Yamoussoukro.

Al-qaida Confirme La Mort D'oussama Ben Laden

TERRORISME - L'organisation terroriste qualifie la nouvelle de «malédiction» pour les Etats-Unis...
Une annonce qui pourrait mettre fin aux thèses conspirationnistes. Al-Qaida a confirmé ce vendredi dans un communiqué diffusé sur des sites islamistes la mort de son fondateur, Oussama ben Laden, rapporte vendredi SITE, organisme de surveillance de ces sites Internet.
«Al-Qaida a publié le 6 mai 2011 une déclaration sur des forums djihadistes confirmant la mort de son chef, Oussama ben Laden», écrit SITE. L'organisation terroriste ajoute qu'elle jure de poursuivre la lutte et qualifie cet événement de «malédiction» pour les Etats-Unis.

Ben Laden vivait depuis 5 ans à Abbottabad

L'homme considéré comme «l'ennemi public numéro 1 des Etats-Unis» a été tué d'une balle dans la tête lors d'une opération des forces spéciales américaines «Navy Seals» dans la nuit de dimanche à lundi. L'inspirateur des attentats du 11 septembre 2001 se cachait dans un complexe de la ville garnison d'Abbottabad, dans le nord-est du Pakistan.
L'une des veuves d'Oussama ben Laden a déclaré aux agents pakistanais qui l'interrogent que le numéro 1 d'Al-Qaida et sa famille y vivaient depuis cinq ans, a rapporté ce vendredi un responsable de la sécurité. Ce responsable a indiqué qu'Amal Ahmed Abdulfattah, cadette des trois épouses de Ben Laden, avait été blessée dans l'opération des forces américaines.

Les taliban veulent poursuivre la lutte

Par ailleurs, dans une vidéo, six hommes armés jusqu'aux dents, présentés comme des combattants taliban, affirment que la mort du leader d'Al-Qaida redoublera leur ardeur pour poursuivre le combat jusqu'au départ du dernier soldat étranger d'Afghanistan.
«Même si la nouvelle du martyre d'Oussama ben Laden est véridique, notre djihad (guerre sainte) ne changera en rien (...). S'il est vrai qu'il est mort, cela nous fera redoubler d'ardeur pour continuer notre lutte», dit un combattant en pashto, la langue des Pachtounes. Rien ne permet, dans cette vidéo, de savoir où se trouvent les combattants en question.

«Nous poursuivrons notre djihad et notre sacrifice contre les infidèles»

«Le martyre d'Oussama ben Laden n'aura pas de conséquences sur notre stratégie et ne nous empêchera pas d'atteindre notre objectif», assure un autre combattant en regardant la caméra. «Nous poursuivrons notre djihad et notre sacrifice contre les infidèles, jusqu'au jour du jugement dernier, et nous vengerons nos martyrs», dit-il.
Selon certains analystes, les chefs taliban d'Afghanistan s'efforcent ces temps-ci de prendre leurs distances avec Al-Qaida, avec qui ils ont déjà réduit leurs liens ces dernières années, alors même que l'insurrection prenait de l'ampleur en Afghanistan.

Banditisme à Dakar : La Criminalité Prend Un Coup De Genre

La dernière session de la Cour d’assises de Dakar aura révélé un fléau : la criminalité se conjugue, désormais, au féminin. La capitale sénégalaise se distingue, en effet, par une criminalité féminine accrue.

La seconde session de la Cour d’assises de Dakar a clôturé ses audiences. A l’heure du bilan, il est à remarquer que la capitale sénégalaise se distingue par une criminalité féminine accrue. La première semaine a été ainsi marquée par un défilé de femmes. Il s’agit, d’abord, de prostituées de bars qui s’adonnent à l’usage de chanvre indien. Elles sont, également, membres de dangereux gangs de malfaiteurs. Leur enquête de personnalité laisse apparaître qu’elles sont issues de familles démunies, sont victimes de mauvaises fréquentations ou ne sont soumises à aucune autorité parentale. Vingt-quatre dossiers les concernant ont été ainsi jugés durant cette première semaine : le meurtre de Fatou Seck Diop portant la signature de Ndiémé Ciss qui a tué sa belle-sœur enceinte de huit mois ; Mame Diarra Ndiaye qui a incendié les lieux du crime pour camoufler son vol ; la pharmacienne Gabonnaise qui excellait dans les faux billets, jugée pour contrefaçon de signes monétaire. Il s’agit, également, de la demoiselle Virginia Estevez au banc des accusés pour trafic international de cocaïne ; du procès des nommés Fatou Thiam, Khady Ndour, Ndiémé Guèye et Tokossel Gningue, complices de voyous. Le logement de ces dernières servait aussi de refuge et de base de repli aux malfaiteurs.
La seconde marche du podium est occupée par la délinquance économique (contrefaçon de signes monétaires, trafic de drogue, corruption).
Les crimes de sang (assassinat, meurtre) ainsi que le grand banditisme (agressions en série, cambriolage) ferment la marche.
Le bilan est le suivant : huit acquittements, des condamnations à temps allant de trois à vingt ans de travaux forcés, aucune condamnation à la perpétuité.
La deuxième semaine a été rythmée par des cas d'agressions suivies de mort d’homme, de cambriolages ainsi que de crimes d’assassinat, de meurtre et d’incendie de maison habitée. Elle s’est tenue sous la présidence de Mme le juge Ndèye Marie Sow, du 26 avril au 3 mai dernier. Elle impliquait, au total, 40 prisonniers. Le plus grand dossier mettait en cause 17 accusés dont deux femmes. Il s'agissait du procès du grand banditisme à Dakar. Avec notamment, les ‘bandits’ de renom qui écumaient le secteur de Grand-Dakar et ses environs. Le cerveau de la bande n'est personne d'autre que le célèbre Latyr Mbaye qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt depuis belle lurette. Le plus connu de ses acolytes se nomme Boubou Ngary. Il s’agit, également, du cambriolage perpétré, en 2006, au domicile de l'ex-sélectionneur de l’équipe nationale de foot-ball du Sénégal, Peter Shnittger. L'attentat à la Compagnie sénégalaise des entreprises, consécutif au sabotage des travaux de l'Anoci en 2007, les vols répétés de carburant dans des zones sensibles de la Sar qui met la population dakaroise en danger permanent, le meurtre de l'apprenti-chauffeur, Aliou Diallo, poignardé à la poitrine par des frères jumeaux ont, entre autres, rythmé la deuxième semaine.

Dubaï : Une Femme Réclame 8 Millions D'euros à Son Mari Impuissant

Une défaillance qui pourrait lui coûter très cher. Un Emirati est poursuivi en justice par son épouse qui lui réclame une compensation de 12 millions de dollars pour préjudice moral, l'accusant d'avoir failli à ses devoirs conjugaux, rapporte mercredi le Gulf News.
La femme, dont la nationalité n'a pas été précisée, a expliqué devant un tribunal de Dubaï que le couple n'avait pas eu de relations sexuelles pendant leurs quatre premiers mois de mariage en 2008, ajoutant avoir découvert par la suite qu'il souffrait de troubles de l'érection.
L'épouse, délaissée, a ainsi affirmé que son mari n'avait pas satisfait ses besoins, «l'inverse de ce qu'il m'avait annoncé avant le mariage». Mais «vu les valeurs conservatrices et le statut de la femme dans la société, j'ai gardé le silence et essayé de m'adapter en priant pour que la situation s'améliore», précise-t-elle.
Elle réclame 45 millions de dirhams (8 millions d'euros) à titre de compensation, affirmant que son époux l'a obligée à quitter son emploi et l'a dépouillée de ses bijoux. Dubaï, plaque tournante commerciale et financière, est l'un des sept émirats de la fédération des Emirats arabes unis, où les étrangers représentent plus de 80% de la population.

Université De Dakar : Les Lieux De Culte Foisonnent Aux Campus

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), lieu de recherche du savoir, vit un renouveau des mouvements religieux. Les associations confrériques, mouride, tidiane, layène, et catholiques   montent en puissance au détriment des mouvements politiques, des années 70 et 90. Les religieux sont à la conquête de l’université.
Une étude présentée le samedi 6 novembre 2010 jette la lumière sur les racines de la violence dans l’espace universitaire des campus de Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Présentée sous la direction du sociologue, Souleymane Gomis par ailleurs maître-assistant au département de Sociologie de la Faculté des lettres de l’Ucad, l’étude met en cause une panoplie de facteurs. Parmi lesquels, on peut citer le désordre ambiant, l’installation anarchique des cantines. Pis, la propension des forces religieuses obscurantistes dans le campus social et dans le campus pédagogique. Le militantisme religieux est en train de prendre le pas sur le militantisme politique qui caractérisait cet espace d’apprentissage.

Une salle «Coran» dans la cité
« Il y a une forte idéologisation ou instrumentalisation de la jeunesse estudiantine. Il y a une immixtion du religieux dans l’espace universitaire », constate le sociologue qui a aussi observé « une territorialisation » des espaces par les confréries présentes dans le campus social et une floraison des lieux de prières qui sont les manifestations d’une certaine lutte entre les différentes forces.  Comme, une réplique à l’explosion des « dahiras » ou aux associations confrériques musulmanes, les étudiants catholiques portent sur les fonts baptismaux l’Association des étudiants catholiques du campus (Aecc), le Groupement des étudiantes catholiques de la cité Aline Sitoé Diatta (Geccas), la Jeunesse estudiantine catholique universitaire (Jecu) l’Amicale des normaliens catholiques du campus (Anoc).
Mais toutes ces associations sont affiliées à la Coordination des étudiants catholiques de Dakar (Cecd).
Cette montée en puissance du mouvement religieux peut découler, selon les sociologues, de la part d’influence des organisations politiques dans l’espace universitaire et surtout à un désintéressement de beaucoup d’étudiants à la politique.
« Cette percée du religieux dans l’espace universitaire suscite deux lectures possibles. D’abord, elle peut être considérée comme étant la contrepartie naturelle d’un vide en termes d’animation politique du mouvement étudiant provoqué par l’affaiblissement du pôle revendicatif. En ce sens, le religieux au campus n’a pas parasité le rapport du mouvement étudiant sénégalais au politique », justifient les sociologues dans leur étude.
Selon l’étude, la présence du religieux doit donc être interprétée comme une dynamique qui permet d’apporter de nouveaux éléments d’appréciation de la configuration et de la trajectoire actuelle du mouvement étudiant sénégalais.   Aujourd’hui, le dynamisme de ces mouvements religieux est également lié à la quête d’une force, de réconfort, de pouvoir d’atténuation des angoisses.  Ces structures apporteraient de l’espérance pour ces étudiants évoluant dans cet univers stressant.
« La présence des associations religieuses dans le campus peut être vue comme une réponse à un besoin d’identité mais surtout de recherche d’une couverture sociale et psychologique face à une situation universitaire précaire.
Dans cette perspective, le mouvement religieux ne peut pas être analysé isolément des facteurs qui sont à l’origine de la l’émergence des nombreuses associations identitaires (régionales, ethniques, etc.) qui peuplent le campus universitaire », renseigne l’étude publiée sous la direction du maître-assistant, Souleymane Gomis.

jeudi 5 mai 2011

Tambacounda : Un vieillard de 67 ans abandonne ses deux femmes, ses enfants et engrosse la fille de sa concubine



Tambacounda : Un vieillard de 67 ans abandonne ses deux femmes, ses enfants et engrosse la fille de sa concubine
Ayant abandonné ses deux épouses et leurs enfants qui se chiffrent à onze, le vieillard, cultivateur de son état, s’est trouvé une concubine au quartier Afia de Tambacounda. Une fois chez cette dernière, le sexagénaire n’aura d’yeux que pour H. S, la fille de celle-ci. D’avec qui il finit par entretenir des rapports sexuels sous contraintes.

La jeune fille, âgée seulement de 14 ans de surcroit une handicapée physique en proie à des crises épileptiques s’en sort avec une grossesse. Ce que sa mère découvre le 30 avril dernier avant de s’en ouvrir aux hommes en bleu de la brigade de recherche de la Gendarmerie de Tambacounda.

Aussitôt, l’étau se resserre sur A. S qui est cueilli et présenté ce mercredi devant le procureur qui l’envoie méditer à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda. En attendant son procès…

Pagne Sexuel, Collier De Taille : La Séduction Selon Les Sénégalaises

Quand elle l'ouvre, une odeur de « thiouraye », un encens aux vertus excitantes, monte dans la pièce. Mariama, coupe courte, visage fin et larges hanches, en sort ce qu'on appelle un « bethio », un petit pagne, « une nuisette, comme vous diriez en France ». Celle-ci ressemble à un filet de pêche, tout troué. Les fils en coton sont bleus, violets, verts, jaunes. Mariama explique tranquillement :

« Bien sûr, tu te mets toute nue en dessous. Quand mon mari me voit comme ça, il jouit avant d'être en moi. »

Elle ajoute que tous les Sénégalais ne sont pas forcément des inconditionnels de ces trucs et astuces. Au fond du bocal, il y a aussi deux « bin-bin », colliers de taille, que les femmes mettent autour de leurs hanches et qui s'entrechoquent lorsqu'elles marchent ou font l'amour.

« Les garçons, ici, ils en demandent trop aux filles »
Dehors, assises dans l'escalier, deux copines épluchent des oignons et se marrent. « Elle croit qu'on ne connaît pas tout ça, tu parles ! » A 18 ans, Awa est déjà blasée des hommes :

« Mon copain m'a quittée il y a trois jours parce que je ne voulais pas coucher avec lui. Je refuse de mettre ces “bin-bin”. Les garçons, ici, ils en demandent trop aux filles. Et ils ne se gênent pas pour aller voir ailleurs dès qu'ils ne sont plus satisfaits. »

Un peu plus tôt dans la matinée, dans le tangana (échoppe de rue où on peut prendre son petit déjeuner) qu'Awa tient avec sa sœur, rencontre avec Pape, un client, fonctionnaire de 25 ans. A peine mentionne-t-on les petits pagnes qu'il lâche un « hiiiiii » et que ses yeux sortent de ses orbites. Il résume la situation :

« Tout ça me pousse à aimer ma copine. Si je la vois avec des “bin-bin”, j'ai envie de me jeter sur elle. Pareil avec les petits pagnes, ça s'ouvre comme une serviette, c'est plus excitant. »

A l'origine, un attirail réservé aux femmes mariées
« Bin-bin », petits pagnes, « thiouraye »… Cet attirail reste largement utilisé pour séduire les maris, car traditionnellement, il était uniquement réservé aux femmes mariées.

Emmanuel Cohen, doctorant en anthropologie au CNRS à Dakar qui travaille sur l'image du corps au Sénégal, décrypte :

« L'homme protège la femme et l'entretient souvent financièrement, donc l'épouse essaye de ménager son mari par rapport aux responsabilités familiales qu'il a. Et le satisfaire sexuellement est un de ses rôles. »

Près du stade Léopold Sédar Senghor, un chauffeur de taxi d'une cinquantaine d'années me raconte sa vie rêvée. Il aurait quatre femmes (le Sénégal est un pays à 90% musulman et l'islam autorise les hommes à épouser jusqu'à quatre femmes), chacune dans une maison différente, pour éviter les disputes entre épouses.

Le soir, il rentrerait chez lui, sa femme lui aurait préparé un bon repas, serait en petit pagne, elle lui « masserait les pieds et lui mettrait son pyjama ». Puis elle lui donnerait un « de ces remontants au gingembre, pour être en “ forme ”, éteindrait la lumière et… »

Mais le rêve s'arrête là car « faute d'argent », il n'a qu'une femme. Il ne pourrait pas subvenir aux besoins d'une, voire deux ou trois autres familles.

Emmanuel Cohen constate un changement, mais qui reste cantonné aux classes moyennes et aisées de Dakar :

« Nous avons remarqué une ouverture au plaisir féminin, à la vie de couple. Ces femmes revendiquent leur plaisir sexuel. Elles veulent être indépendantes et les hommes de ces classes sociales recherchent aussi des femmes indépendantes. »
Un commerce fructueux
Une chose est sûre, les techniques de séduction à la sénégalaise rapportent de l'argent. Le marché HLM, à Dakar, est connu pour ses vendeuses de « bin-bin » et autres pagnes.

Sur la table de Fatima se trouvent une vingtaine de colliers de tailles différentes. Des dorés, des fluorescents, des traditionnels avec perles en terre cuite, des roses, des violets, des bleus… Posés en dessous, des flacons transparents emplis de bâtonnets et de perles parfumées :

« Tu distilles ça sur les draps le soir, pour que ça sente bon. »

Accrochés au parasol, une multitude de petits pagnes. On en trouve des crochetés oranges en laine, des pailletés dorés et des plus chastes, avec plus de tissu.

En face du stand de Fatima, un vendeur propose des cuissards rembourrés aux fesses et aux hanches. C'est la dernière mode et les jeunes filles les achètent pour avoir le « diafoundé » comme on dit ici, c'est-à-dire de belles fesses bien rebondies.

Les pagnes sexuels : mots crus et positions
Sous un tissu beige, Fatima a caché des « pagnes sexuels ». Trop trash pour être exposés à la vue de tous, ils se vendent discrètement.

Rokaya, une mère de famille de 28 ans habitant non loin du marché, en fabrique. ( Photo censuré par la rédaction de leral.net )

« Je les fais le soir, quand les enfants dorment. »

Là encore, ces pagnes sont traditionnellement offerts à la nouvelle mariée. Officiellement, pas question que les filles en mettent avec leur copain, « mais bon, ça se fait quand même… » avoue Rokaya. Sur ces pagnes, des dessins érotiques. Des positions sexuelles et des mots assez crus, en français ou en wolof (la langue la plus parlée au Sénégal), selon la commande de la cliente.

Sur le dernier qu'elle a confectionné, on peut lire « Je n'attends que toi, je veux te baiser comme jamais, champion, encore mon chou ». Rokaya confie :

« Je me sers de mes expériences avec mon mari pour les illustrer. Ma cousine dessine les draps, car elle a plus de temps. »

Un petit business qui choque la génération de sa mère, mais qui fait bien rigoler les jeunes femmes de son âge.

Photos : au marché HLM, des « bin-bin » à une échoppe ; des « bethio » à une échoppe ; un pagne sexuel (Aurélie Fontaine). rue8

Ces Taximan Qui Détiennent Le Secret De Dakar

Certains dakarois sont maintenant habitués aux pétillants remarques, commentaires, et autres réflexions rapportés par les chauffeurs de taxi de la capitale sénégalaise. Ils conduisent n'importe qui vers n'importe où et à n'importe quelle heure. Ils ont le mérite de nous aider pour nous éviter d'être très souvent en retard pour certains de nos rendez-vous. Mais avec une bonne expérience du métier, ils deviennent très rapidement des « Experts analystes sociologues », des « apprentis Géopoliticiens », des « Coatchs et consultants sportifs », et des « Journalistes experts en revue de presse » sauf qu'ils n'ont d'auditeurs que par la personne du client à transporter. 
 
Il vous arrive d'apercevoir de loin, à travers les vitres d'un taxi, le chauffeur et son client en intense conversation. Je ne suis pas vraiment curieux, mais il nous arrive souvent de rêver d'entendre tout ce qu'ils peuvent se dire ou se raconter dans ces habitacles de voitures où très souvent se croisent des gens qui ne se connaissent pas. 
 
Taxi confessionnal
Si les chauffeurs de taxi font bonne réputation pour narrer des histoires souvent les plus folles rencontrées durant leurs séries de trajets au fil des jours et des nuits, il n'en demeure pas moins qu'ils soient aussi de bons auditeurs pour avoir souvent à recevoir sur leurs sièges des clients qui racontent toute leur vie. Ça devient de plus en plus fréquent, quand on est envahit par les soucis de la vie et les déséquilibres de la société, de monter dans un taxi et pris par une soudaine envie de raconter nos malheurs au chauffeur. 
 
Moussa G. chauffeur de taxi nous raconte qu'il a été une fois loué par un Monsieur trop bavard qui durant les 4 heures de temps passées avec lui pour le besoin de ses courses, lui a presque raconté toute sa vie. « Mon client passé d'un sujet à un autre sans transition. Qu'il est ancien millionnaire, a vécu en Europe et au USA, a été conseillé d'un ministre sénégalais, a divorcé 6 ans après qu'il s'est rendu compte qu'il n'était pas fait pour vivre en couple et que maintenant il vit au jour le jour et reste apolitique » 
 
Prenez un taxi dans dakar, installez vous confortablement et payer pour une longue distance (si vous en avez le budget), ensuite reste zen et essayez de détendre l'atmosphère durant le trajet. Laissez vous guider pour une action sur la route, ou tout simplement en abordant un sujet très simpliste sur l'habillement des filles ou le comportement des sénégalais. Sois à l'aise et mets le chauffeur à l'aise, montre lui que tu es disposé à discuter, à l'écouter, à échanger dans la bonne humeur. Dans ces conditions, tu as 5 chances sur 7 pour arriver à destination avec une histoire rocambolesque. 
 
Dakar et ses coins et recoins
Pour ceux qui ignorent encore que dakar ne se limite pas tout simplement au marché sandaga, à la place de l'obélisque et au monument de la renaissance, il leur faut prendre le taximan DK45..xx pour ne pas l'identifier. M.D imposant sur son 1m90 dis qu'il se rappelle pas exactement de son âge mais sait qu'il dépasse les 70 ans et qu'il peut devenir la chaussure de dakar. « J'ai tellement duré dans ce métier que je peux même ouvrir une école de formation afin d'initier les jeunes candidats pour devenir chauffeurs de Taxi. » Il poursuit fièrement « Mon fils, Dakar Yakunaa ! (cette ville est devenue une débauche), j'ai conduit des filles dans des coins excentrés et tellement dangereux que j'aurais jamais imaginé même avec mon âge. Derrière le village de Ngor, au fin fond des Almadies, derrière l'ancien palais de justice … Sans oublier les zones sensibles de la banlieue dakaroise. Il faut sortir la nuit pour se rendre compte que certains ne dorment jamais à dakar et qu'il se passe des choses extraordinaires dans certains coins et recoins » Il lance un rire sournois et termine en racontant qu'il a été « témoin à plusieurs reprises de scènes extravagantes entre des prostituées et leurs clients en pleins ébats à ciel ouvert juste à quelques encablures de la poste de Fann ».
 
Dakar et ses cougars et sportifs
Je pense que je pouvais pas tomber sur meilleur récit que celui de ce taximan. Abdoul Mbow se nomme t-il. Originaire du Baol, ce garçon de 26 ans se dit avoir eu la chance de sa vie mais regrette de ne l'avoir pas exploité jusqu'au bout. «C'était un dimanche après midi, je roulais doucement car y'avait moins de trafic et moins de clients aussi. J'ai eu la chance d'être arrêté par une grande dame, belle et très classe « Manam Djonguama koi ». Dès qu'elle est rentrée dans le taxi, elle a pris le temps de m'observer et regarder tous les recoins du taxi. Juste au niveau de la corniche ouest, elle regarde les sportifs et me demande si je m'entraine ? Je lui réponds de temps en temps rek. Elle me demande mon âge et me dit ensuite qu'elle cherche un homme comme moi. Qu'elle a tout ce dont elle a besoin dans la vie sauf quelqu'un qui lui donne du plaisir. Elle me propose de me verser chaque jour 4 fois le montant de mon versement et en échange elle me demande de la faire jouir de plaisir au lit. » C'est dire que certains chauffeurs de taxi se font souvent agressivement dragués par ces dames à la recherche de bonheur sexuel. Je vais pas rentrer dans les détails mais notre chauffeur Abdoul Mbow nous a confirmé qu'il avait cédé à la tentation et à la facilité sauf qu'au bout de deux semaines, il a mis fin à tout cela. Occasionnant déception, mécontentement et colère de sa cougar qui s'était volontairement laissée plonger dans un climat jouissif avec l'énergie de son beau et fort jeune taximan.
 
 
Dakar et ses prostituées
Certains chauffeurs de Taxi peuvent devenir tout simplement des agents d'orientation pour dénicher les bons coins. On se souvient tous de cette article [Piége d'un taximan par une prostituée]
 
Prenez un taxi et demander au chauffeur combien de fois il a été amené à déposer une prostituée et ses clients dans le même endroit, demander à un taximan combien de fois il a été témoin d'une escroquerie des prostituées sur des honnêtes gens qui ont mordu à l'hameçon de l'Auto-stop, demander à un chauffeur de taxi le nombre de fois qu'il a déposer un homme lessivé et complétement vidé de son argent après avoir quitté le coin des prostituées... 
 
Notre chauffeur que j'éviterai de nommer est allé plus loin en se confiant en moi. « J'ai même très souvent déposé des prostituées étudiantes tard dans la nuit à la cité claudel où elles logent. Je peux vous dire que la majeur partie des putes sont même insoupçonnées. J'ai juste parlé de claudel, mais je connais même des putes dans certains services et bureaux en ville. » Nous a t-il dit fermement avant de nous demander de ne pas citer son nom dans l'article.
 
"Ne courez jamais après une femme ou un taxi. Il en passera d'autres." Nous dis Paul Reboux et nous, nous terminons avec cette petite blague :
 
C'est le père et son petit garçon de 5 ans qui prennent un taxi et ils passent par Ponty (à Dakar). 
Le fils demande : "Papa, qu'est-ce qu'elles attendent les madames ?" 
Le père :" euh , et bien, je sais pas ....." 
Le fils : "Mais, dis-moi, Papa, qu'est-ce qu'elles attendent ?" 
Le père : "euh, c'est des femmes qui attendent leurs maris" 
Le chauffeur de taxi intervient et dit : "Mais non, petit, ce sont des putes !" 
Le fils : "Papa, Papa, c'est quoi des putes ?" 
Le père en colère :" Eh bien, ce sont des femmes qui ont plein de maris." 
Le fils : "Si elles ont plein de maris, elles doivent avoir plein d'enfants, ils font quoi les enfants ?" 
Le père : "ils font des chauffeurs de taxi !