mercredi 11 mai 2011

Sur La Corniche Ouest : Racoleuses Même Après La Ménopause

Nd. F. D. 47 ans et B. S. 53 ans s'adonnent à la prostitution dans les abords de la corniche ouest considérée comme un lieu fréquenté par les travailleuses du sexe. Hier, ces deux dames ont été déclarées coupables de racolage sur la voie publique sans carnet de santé, et condamnées en même temps que la jeune Nd. F. de 29 ans à 15 jours de prison ferme.

Les vieilles casseroles font de bonnes sauces. En effet, malgré le nombre d'années qu'elles ont -47 et 53 ans- Nd. F. D. et B. S. s'accrochent au plus vieux métier du monde. Dans la nuit du 6 mai dernier, les éléments de la police du Point E, lors d'une de leur patrouille dans les abords de la corniche ouest, ont arrêté un groupe de 6 femmes pour racolage dans la voie publique sans inscription sur le fichier sanitaire. Parmi elles, deux vieilles Nd. F. D. 47 ans et B. S. 53 ans.

Elles ont d'ailleurs été hier les vedettes lors de leur procès en flagrants délits. À la barre, sur demande du tribunal, trois prostituées, A. D., B. D, et V. O. ont montré leurs carnets contrairement aux deux mamies et Nd. F. 29 ans.

Pour se tirer d'affaire, les deux vieilles se sont confondues dans de plates excuses après avoir reconnu les faits. Pour B. S., elle a un carnet mais la semaine de son arrestation elle l'a laissé à l'hôpital lors d'un rendez-vous pour vérifier sa tension.

Quant à Nd. F. D. condamnée à maintes reprises pour des faits similaires, d'après le parquet, elle déclare avoir un carnet mais non renouvelé depuis trois mois, car elle était en voyage. Nd. F., la fille de 29 ans, a pour sa part avoué ne pas détenir de carnet.

Le parquet a, dans son réquisitoire demandé l'application de la loi. Le tribunal après en avoir délibéré, a condamné les deux mamies et 1a jeune Nd. F. à 15 jours d'emprisonnement ferme.

Kadhafi porté disparu

Le dirigeant libyen n'est plus apparu en public depuis le 30 avril et l'Otan reconnaît avoir perdu sa trace.
Le doute s'est installé jusqu'au plus haut sommet de l'Otan. "Nous ne savons pas ce que Kadhafi fait maintenant." La petite phrase émane du général Claudio Gabellini, qui s'exprimait mardi soir depuis le QG de l'Alliance atlantique à Naples, dans le sud de l'Italie. Un aveu lourd de sens, quelques heures après d'intenses bombardements des forces alliées sur des bunkers appartenant au colonel en plein Tripoli. "L'Otan ne vise pas des individus", a cru bon de rappeler le général Gabellini, précisant que les cibles de l'Otan étaient uniquement "militaires", à savoir des "bunkers de commandement et de contrôle".
Reste que la nuance est mince. "On ne frappe pas les objectifs militaires en fonction de qui s'y trouve ou de qui ne s'y trouve pas", a prévenu, mercredi matin, le ministre italien de la Défense, Ignazio La Russa, dans une interview au quotidien Il Messaggero. Le responsable politique s'est montré très explicite : "Si, par exemple, il s'agit d'un lieu d'où partent les ordres pour frapper les civils, un raid est alors licite. Et si Kadhafi se réfugie dans une base militaire, cette base militaire ne devient pas pour cette raison intouchable. C'est même le contraire." C'est dit !
Fuite dans le désert
Résultat, la rumeur court de plus belle. Le raïs n'est plus apparu en public depuis le 30 avril, peu après un raid aérien visant un bâtiment de son complexe, Bab al-Aziziyah, où son fils cadet, âgé de 29 ans, et trois de ses petits-enfants ont péri. Les rebelles se sont engouffrés dans la brèche pour affirmer que le colonel avait fui dans le désert Ash Shuryaf, à 400 kilomètres au sud de la capitale libyenne. Aucun élément n'est venu étayer leurs propos.
Quoi qu'il en soit, Muammar Kadhafi semble avoir perdu le contrôle sur la majeure partie de la Libye. L'ONU a d'ailleurs lancé un cri d'alarme mardi au sujet de la situation humanitaire avec l'"effondrement des infrastructures" et les "pénuries généralisées" de toutes sortes. Le procureur de la Cour pénale internationale estime de son côté que les violences depuis le début de la révolte, le 15 février, ont fait des "milliers de morts" et poussé près de 750 000 personnes à fuir. Kadhafi est peut-être l'une d'entre elles.


Ucad : échauffourrées Entre étudiants Et Policiers, La Circulation Perturbée

Des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) réclamant leurs bourses se sont affrontés avec les forces de l’ordre mercredi après midi, perturbant la circulation entre l’hôpital Fann et le canal 4, a constaté l’APS.
Le mouvement d’humeur des étudiants serait lié au paiement de leurs allocations d’études, expliquent plusieurs sources.
Sur place, massés en groupe le long des couloirs du Pavillon A et derrière la Brigade spéciale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) ou devant les pavillons des mariés (PM), quelques étudiants ont lancé des pierres aux policiers qui ont répondu par des jets de gaz lacrymogène.
Cette situation a contraint les véhicules circulant sur l’avenue Cheikh Anta Diop à contourner l’UCAD. Et poussé des piétons à presser le pas pour quitter les lieux, sous le regard de quelques curieux observant les affrontements entre étudiants et policiers.
Récemment, le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, avait fait part de la décision du gouvernement sénégalais de mettre en place le système de bancarisation des bourses des étudiants "avant la fin" du mois d’avril’’.
"Je peux dire, sans risque de me tromper, qu’avant la fin du mois d’avril, nous mettrons en place le système de bancarisation des bourses des étudiants", avait-il dit à la fin d’une rencontre portant sur la bancarisation des bourses des étudiants sénégalais.
Selon lui, ce processus de bancarisation destiné à faciliter le paiement des bourses des étudiants, concerne quelque 56.440 étudiants dont les dossiers ont pour la plupart été transmis à Ecobank-Sénégal.


mardi 10 mai 2011

Ben Laden à La Mer : Inacceptable Pour Ses Fils

Les fils de Ben Laden ont estimé que le fait d'avoir jeté le corps de leur père à la mer est inacceptable. Les fils d'Oussama Ben Laden ont menacé de poursuivre en justice le président américain Barack Obama «responsable» du sort de leur père, éliminé le 2 mai, et ont jugé «inacceptable» et «humiliant» de jeter son corps à la mer, dans un message publié mardi par SITE.
«Nous tenons le président Obama en personne, légalement responsable pour élucider le sort de notre père, Oussama Ben Laden», lit-on dans ce message signé Omar Ben Oussama Ben Laden au nom de ses nombreux frères et cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
Tué le 2 mai
Ennemi public numéro un aux Etats-Unis depuis les attentats du 11 septembre 2001, Oussama Ben Laden a été tué le 2 mai par une opération de commandos américains contre la résidence où il se cachait à Abbottabad, au Pakistan, avait annoncé le président américain. Sa dépouille a été jetée à la mer, selon Washington.
«Il est humainement et religieusement inacceptable de disposer d'une personne de ce niveau et de cette importance pour les siens, en jetant son corps à la mer d'une manière humiliante pour sa famille et ses adeptes et qui porte préjudice aux sentiments de centaines de millions de musulmans», ajoute Omar Ben Laden.
«En tant que fils d'Oussama Ben Laden, nous nous réservons le droit de poursuivre (les responsables de) ce crime devant la justice américaine et internationale pour s'enquérir du sort de notre père disparu», poursuit-il.
Non-conforme à l'islam
Tout en dénonçant l'opération de commandos américains menée avec l'intention de «tuer et non pas d'arrêter» Oussama Ben Laden au Pakistan, il souligne que «ni le président américain, ni son gouvernement n'ont présenté de preuves» sur la mort de son père.
De hautes autorités musulmanes avaient jugé non conforme à l'islam la décision américaine de faire disparaître en mer la dépouille d'Oussama Ben Laden, face à Washington qui assure que le rite a été respecté et qu'une tombe risquait de devenir un lieu de pèlerinage.
La dépouille a été lavée puis placée dans un linceul blanc lui même déposé dans un sac lesté. Un officier a lu un texte religieux qu'un interprète a traduit en arabe, avait fait savoir la Défense américaine.
Omar Ben Laden, 31 ans, mariée à une Anglaise, avait affirmé en juillet 2010 qu'une vingtaine de membres de sa famille vivaient en résidence surveillée en Iran depuis 2001.«»

Ouest-foire : Salam Diallo Mitraille Son Agresseur

Deux agresseurs qui se sont introduits ce lundi au domicile du chanteur Salam Diallo, à Ouest-Foire, l’ont appris à leurs dépens. Ils sont tous les deux derrière les barreaux, l’un ayant la jambe sous plâtre. En effet, alors que le chanteur dormait dans sa chambre, deux personnes se sont présentées chez lui. Lorsqu’elles ont frappé à la porte, Serigne Saliou Diallo, le fils de Salam Diallo, a ouvert. Il est poussé à l’intérieur par les malfaiteurs qui ont commencé à fouiller dans la maison pour trouver des objets à emporter. Pris de peur, l’enfant s’est mis à crier, alertant ainsi son père. Salam se lève en sursaut et s’empare de son pistolet. 
Dès qu’il a commencé à descendre les escaliers, l’un des agresseurs s’est attaqué à lui, un poignard à la main. Sans hésiter, Salam tire et l’atteint à la jambe. L’acolyte du malfaiteur ayant pris peur s’est enfui. Mais il a été rattrapé par les riverains, alertés par le coup de feu. Les deux cambrioleurs ont par la suite été récupérés par les éléments de la brigade de gendarmerie de la Foire. Ils sont placés en garde à vue.

Un Bébé Chinois Naît Avec Deux Têtes

Il s'agirait de jumelles fusionnées, un phénomène extrêmement rare. Les médecins ne comptent pas l'opérer.
Faut-il parler d'un seul enfant ou de deux ? Cette délicate question se pose concernant la fillette bicéphale née jeudi dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), dont la naissance a été annoncée par la presse officielle chinoise.
Les photos diffusées par les journaux montrent un corps de nourrisson doté de deux bras et de deux jambes, avec une cage thoracique légèrement plus importante que la normale, surmontée de deux têtes bien distinctes et assez chevelues. L'enfant pèse 4 kg, mesure 51 cm et possède deux colonnes vertébrales, deux œsophages mais n'a qu'un exemplaire d'autres organes.

Les médecins chinois sur place excluent toute hypothèse d'une éventuelle séparation, comme cela peut se faire parfois avec les enfants siamois. Les siamois sont des jumeaux soudés l'un à l'autre par une partie du corps, le plus souvent le thorax, tandis que l'enfant bicéphale pourrait résulter de « jumeaux fusionnés ».

La naissance d'enfants siamois est un phénomène rare, avec une grossesse sur 100.000 concernée. Il s'agit d'une malformation au cours d'une grossesse gémellaire monozygote : la séparation de l'œuf qui se scinde pour former deux vrais jumeaux est incomplète. Ces anomalies sont rares dans les pays développés où elles sont détectées grâce aux échographies systématiques et où une interruption de grossesse est généralement proposée. La majorité des siamois ne survivent pas.

lundi 9 mai 2011

Abdoulaye Wade : « J’ai Toujours Rêvé De Faire Un Tour Du Monde Dans Un Engin Spatial »

« Le paysage du ciel me fascine, j’ai toujours rêvé de faire un tour du monde dans un engin spatial ». Ces confidences du président Wade figurent dans sa biographie « Une vie pour l’Afrique », un livre d’entretiens avec (feu) Jean-Marc Kalflèche et Gilles Delafon, publié en 2008. Un riche autoportrait dans lequel le président sénégalais se livre sans tabou.
« En vérité je suis né à Kébémer »
Son rêve de survoler les airs remonte à très longtemps, dans son enfance, lorsqu’il a reçu des cadeaux composés de livres se rapportant à la navigation aérienne. Parmi lesquels, « Guynemer », un ouvrage illustré d’Henry Bordeaux retraçant la vie du héros français de l’aviation. « Aujourd’hui encore, je lis tout ce que je trouve sur l’univers et son corollaire, l’atome », confie le président sénégalais, qui parle de « ces merveilleuses images du ciel que l’on peut voir du hublot d’un avion », des images de sérénité, de tranquillité ou de tourmente et de « tragédie ». Mais rien à voir avec ceux qui voient une tragédie dans son acte de naissance qui le fait naître à Saint-Louis, et non à Kébémer. L’éclairage est apporté dans le chapitre premier intitulé « L’enfant de Kébémer », où le président lève un coin du voile en révélant qu’un des amis de son père résidant dans la capitale d’alors, a déclaré sa naissance à l’état civil de la Ville de Saint-Louis. « Officiellement, comme je l’ai laissé entendre, il est écrit dans tous les documents administratifs que je suis né à Saint-Louis alors qu’en vérité je suis né à Kébémer », a-t-il reconnu à la page 23 du livre.
Et le président d’aborder les relations qu’il a entretenues avec son père, Momar Massamba Wade, « un homme très considéré et respecté de tous ». « Ce n’était pas le genre à rester sans rien faire » précise-t-il. Bien au contraire, c’était quelqu’un de « très intelligent », et bien que n’ayant jamais été à l’école, « il avait appris tout seul à lire et à écrire. A compter aussi ». Ce qui, selon le président, lui a permis de devenir gérant de succursales des grandes maisons de commerces et de tenir sa comptabilité…  « Il était connu pour avoir été l’un des premiers Sénégalais à posséder une automobile. La mécanique n’avait pas de secret pour lui », révèle le Président, fier de sa lignée, une « dynastie » qui a régné sur le Waalo-Gandiol au XIIIème siècle. Justement la royauté : un de ses aïeuls, un certain Mbagne Wade, fut le deuxième brak à régner sur le royaume, et (selon le récit de Vincent Monteil), « avait la particularité d’être extrêmement riche, et possédait beaucoup d’or. » Après onze ans d’exercice du pouvoir, peut-on en dire autant pour le président ?
« Ce sont les blancs qui nous ont amenés à associer sein et érotisme »
Abdoulaye Wade n’a pas manqué de dénoncer l’article 80 du code pénal impérial que les Etats africains ont tous conservé après les indépendances, « pour en faire un délit fourre-tout », a-t-il regretté. On se demande bien ce que lui aussi en a fait, bien des années après son accession à la Magistrature suprême.
Si Wade a été  plus ou moins critique à l’égard du système colonial, il ne rechigne pas à en garder les avantages, comme lorsqu’il entame des démarches en vue de l’obtention de la pension militaire au profit de son père, lui aussi « déclaré né à Saint-Louis, donc de nationalité française. » Il a porté les armes, explique le Président, mais n’avait pas été reconnu par la métropole à son retour du front. Devenu avocat, le fils a tenu une promesse : faire rentrer le père « dans ses droits » en tant qu’ancien combattant de la guerre 14-18, pour avoir participé aux batailles de Verdun, de la Champagne et de la Somme d’où il est revenu « blessé et hospitalisé à l’hôpital Ste-Hélène de Lyon », avant d’être finalement démobilisé en 1919.
« Candidat libre au baccalauréat, je fus recalé pour un demi-point,… je n’ai pas été repêché »
A l’école comme sur presque l’ensemble de son parcours, le futur président et ancien élève de William Ponty dit avoir été « brillant », parmi les meilleurs, à une exception près, le baccalauréat, un passage sur lequel il reste peu loquace.
Son échec au baccalauréat, l’enfant de Kébémer l’impute à son service militaire dans l’armée coloniale, en tant que « natif » d’une des quatre communes, Saint-Louis. C’est précisément dans le 7ème régiment des tirailleurs sénégalais qu’il effectua son service. Candidat libre au baccalauréat, il fut recalé « d’un demi-point, 39,5 au lieu des 40 exigés », a avoué le président le plus diplômé du Caire au Cap. Un aveu qui sonne comme un désir de vengeance, un repli aux relents panafricanistes voire identitaires. Pour dénoncer la politique d’assimilation instauré par l’ancienne métropole ?
Abordant la question de la femme, précisément la scolarisation des filles, - retardée du fait de certaines appréhensions morales -, le président, dans une digression, explique qu’en Afrique, « une femme peut découvrir tout ce qui est au dessus du nombril, ses seins par exemple, sans que personne n’y voie du mal. » Il cite l’exemple d’une maman qui sort son sein pour allaiter. Mais, précise-t-il, « ce sont les blancs qui nous ont amenés à associer sein et érotisme. » Quelle association établir alors entre l’assimilation culturelle et l’enseignement scolaire instauré par le système Jules Ferry ?
« Nos ancêtres, les Gaulois ? »
A propos du fameux « nos ancêtres les Gaulois », le président n’y est pas allé avec le dos de la cuiller pour dénoncer  « l’exploitation abusive » qui en a été faite. Il dit avoir appris comme beaucoup d’autres, mais qu’il avait compris aussi, que « ces barbus et velus » n’étaient pas ses ancêtres. « Personne d’ailleurs n’y a cru un seul instant, surtout qu’on nous enseignait en même temps que nos ancêtres étaient les Négrilles.» S’il a été peu tendre avec l’école occidentale, Abdoulaye Wade n’a pas épargné l’école sénégalaise dont il a dénoncé « la dévalorisation » par la scolarisation à mi-temps, qu’il considère comme un drame. Wade ne s’est pas fait prier pour démanteler cette école à double flux instituée par la Banque mondiale, et qui a perturbé le système scolaire dans les années 80. « En étudiant la moitié du temps, dit-il, on étudie la moitié des programmes. » Reste à se demander ce qui justifie encore aujourd’hui le maintien de cette école à double-flux dans certaines localités du Sénégal, alors que l’Etat se targue d’avoir consacré 40% du budget à l’éducation.